Cape de danse

Référence : 208

Cape de danse

 Tapa (écorce de bois battu),
pigments rouge et noir, fibres
Dimensions : 50 x 30.5cm (sans la lanière)
Epoque présumée : première moitié du 20ème siècle
Province Est des Highlands
Papouasie Nouvelle-Guinée

Provenance :
Collection A.J Kastin, New Orléans, Louisiana
Collection Michael Hamson, Palos Verde, California
Collection JOLIKA de Marcia & John Friede, Rye, New York

Publication :
Fine Art Museum of San Francisco.
New Guinea Highlands. Art from the Jolika Collection
Reproduit page 137, Fig.11.5

La couture sur les bords de ce tapa et la fixation d’une lanière suggèrent que celui-ci  a été utilisé comme cape de danse.

Ces capes utilisées par les peuples Benabena, Usarufa, Jate, Fore et Kamano, étaient  fabriquées à partir de l’écorce interne de certaines plantes, notamment à partir du mûrier à papier Broussonetia papyfera mais également à partir de l’arbre à pain Artotocarpus altilis.

La fibre était ensuite battue à l’aide d’un maillet en bois ou en pierre pour affiner la matière.
Une fois l’opération terminée, l’étoffe était décorée de motifs abstraits et géométriques  tracés en noir (mélange de suie produite par la combustion de l’amande de tuitui [bancoulier] avec de l’eau), agrémentés de pigment ocre (écorce de koka bischoffia javanica macérée).

Ces capes étaient utilisées lors de cérémonies en rapport avec de bonnes récoltes au cours desquelles les fruits, les légumes et autres produits commerciaux étaient partagés.

Dans les régions de Goroka et Henganofi, ces cérémonies étaient autrefois marquées par des danses et des chants collectifs. Des décorations corporelles et une série d’emblèmes caractéristiques étaient fabriqués et presque toujours portés par les hommes.

Prix :  4.500€

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