Hache-ostensoir gi okono
Bois, tissus, tapa, fibre de coco, noix de coco
Dimensions. Hauteur : 59 cm.
Diamètre de la plus grande lame : 25,5 cm
Epoque présumée : 19ème siècle
Population kanak
Nouvelle-Calédonie
Provenance :
– Ancienne collection Henri Louit (1846-1905)
– Par filiation à son fils, Docteur Louit
– Collection Alice Guermont
– Collection Jean-Louis Despiau
– Collection Huguette et André Fabre. Toulouse
Le manche est recouvert d’un tissu bleu maintenu par des ligatures croisées créant des losanges de fibres.
Il supporte une grande lame en ardoise, ajustée et maintenue par une ligature en fibre de coco ornée d’un cordon tressé en poils de roussette.
La base en demi-coco est recouverte de tapa et attachée par des cordons tressés en poils de roussette.
Cette hache-ostensoir se distingue par l’ajout d’une grande lame en ardoise taillée, symbole de l’abandon progressif de ce type d’objet comme moyen d’échange entre les tribus kanakes.
Dépourvue du caractère sacré des monnaies en coquillage, la hache-ostensoir devient un cadeau typique des administrateurs coloniaux à la fin du 19e siècle.
Henri Louit est magistrat et juge de paix à Bourail de 1890 à 1894. C’est au cours de son séjour en Nouvelle-Calédonie qu’il a rassemblé un certain nombre d’objets. Cette collection était exposée au manoir de Puntis dans le Gers. Après plusieurs successions et partages, Alice Guermont a fait don du reste de la collection au Musée de l’Homme. Elle est actuellement conservée au Musée du Quai Branly.
Prix : 9.500€
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